Au cœur de l’Aveyron, Marion Wilson transforme un coin de nature en un véritable paradis de verdure, reflet de sa vision et de son histoire. Gardienne du Jardin de la Mothe, elle invite les visiteurs à découvrir son univers.
Marion Wilson, gardienne et propriétaire du jardin de la Mothe, est une véritable artiste. Elle a fait de ce bout de terre aveyronnaise, un lieu enchanteur, plein d’histoires et de vie.
Pour Marion, la création de ce jardin est venu d’une envie simple : offrir un lieu à sa famille. Voir grandir ses enfants dans ce cocon de verdure, préservé et baigné de douceur.
« Commencer à un endroit, là où on s’installe. Ici devant la maison sur la terrasse. On met une table, des chaises, on fait un petit coin. Et après on regarde… on se dit qu’est-ce que je veux voir maintenant », raconte-t-elle. La création d’un jardin c’est avant tout observer et écouter ses envies. Prendre son temps, construire petit à petit, au fil du temps.
Au-delà d’un simple jardin, le Jardin de la Mothe est un espace d’accueil
D’origine anglaise, Marion est une femme au grand cœur. L’idée d’ouvrir les portes de son jardin aux visiteurs a germé en elle comme une évidence. Les visiteurs sont accueillis chaleureusement, invités à déambuler à leur rythme. Marion fait confiance à leur respect de ce lieu privé. Chaque recoin est une invitation à la découverte, à la contemplation et à l’inspiration. Elle dévoile bien plus qu’un jardin mais un morceau de sa vie, une bulle hors du temps, pour que chacun puisse s’échapper un instant de son quotidien.
Elle raconte avec humour et émotion les pertes subies dans son refuge végétal, attribuées aux caprices du temps. La chaleur a eu raison de certaines plantes, mais cette transformation a offert une nouvelle facette au jardin. Une simplification qui témoigne de l’évolution constante de ce jardin : « On a perdu des choses pendant les dernières années, à cause de la chaleur. Au début j’ai trouvé ça triste » Elle s’arrête, plongée dans ses pensées. « Mais le jardin s’est simplifié. Il a pris un autre visage, il a changé… Si des plantes meurent, c’est qu’elles ne sont pas adaptées pour ici », explique elle, avec une certaine émotion, qu’elle peine à dissimuler.
La saisonnalité rythme la vie du jardin. Marion le ferme pour l’hiver, regrettant alors la présence des visiteurs. Son approche humble du jardinage réside dans la terre, facile à travailler, elle a été une véritable alliée pour la jardinière. L’Aveyron est définitivement un terreau fertile pour les plus beaux projets de vie.
Jacques Haudrechy
Édité par Océane Huyghe le 15/11/2024



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