Sébastien Gaches dans son Fast-food « Big Gachou ». ( photo : Victoire Nogaret)
Gérant de deux établissements culinaires renommés en Aveyron, Sébastien Gaches se
présente comme un amoureux de sa région, désireux de la faire découvrir à tous.
Fast-food et ambitions
« Mon plus grand projet, c’est l’entrepreneuriat », affirme-t-il avec enthousiasme.
À la tête du restaurant Hôtel du Viaur à Ségur, il dirige également un fast-food aveyronnais,
le Big Gachou, situé sur l’avenue Victor-Hugo à Rodez.
Si l’idée d’un fast-food local paraît surprenante, Sébastien y pensait déjà lors de sa scolarité
au lycée hôtelier de Villefranche-de-Rouergue.
Dans le cadre d’un projet de groupe, ses camarades et lui avaient imaginé « Mac Doc », un
concept de fast-food aveyronnais destiné à concurrencer les grandes chaînes
internationales. L’idée était donc déjà ancrée dans son esprit.
C’est en 2020, au moment de la rénovation de l’avenue Victor-Hugo, qu’il a saisi
l’opportunité d’un local disponible pour concrétiser ce rêve.
Ce projet lui a demandé beaucoup de temps et d’énergie, mais Sébastien en est fier. « C’est
ce qui donne un sens à tout ce que j’ai pu faire auparavant », confit-il.
Un chef d’entreprise toujours passionné
Confiant et ambitieux, cet entrepreneur à l’esprit créatif est prêt à tout pour continuer à faire
prospérer sa passion ainsi que ses établissements.
Toujours en lien avec son équipe, il garde un œil attentif sur le fonctionnement des lieux,
même à distance, pour assurer le bon déroulement des activités.
Ce besoin de contrôle le rassure : « J’ai besoin d’avoir le dessus sur la situation, même si ça
ne se passe jamais comme prévu », avoue-t-il en souriant nerveusement.
Grâce à cette organisation rigoureuse, Sébastien peut désormais se consacrer à ce qu’il
aime le plus : créer.
Il imagine et élabore de nouveaux plats et burgers, le cœur léger, sachant que ses
restaurants fonctionnent harmonieusement.
Cette tranquillité d’esprit est particulièrement appréciable après une saison estivale 2023
difficile, durant laquelle il a dû remplacer fréquemment ses employés. Plutôt que de vivre de
sa passion, il avait alors l’impression de la subir.
Désormais, l’esprit libre, il peut à nouveau laisser son inspiration s’exprimer et proposer de
nouvelles saveurs à ses clients.
Victoire Nogaret
Edité par Raphaël Ouvrard le 15/11/2024



Laisser un commentaire