La mesure a été adoptée en septembre dernier par la commission de la formation et de la vie universitaire de l’établissement toulousain. (crédit photo : Université Jean-Jaurès / Facebook)

Le Sénat a rejeté, en février dernier, le débat sur les congés menstruels pour les salariés. Le syndicat Unef (Union nationale des étudiants de France), quant à lui, est parvenu à faire adopter la justification des absences pour règles douloureuses sans certificat médical le 19 septembre dernier en commission de formation et de la vie universitaire, pour les étudiantes de l’Université de Toulouse Jean-Jaurès.

Être une femme n’est plus un handicap pour réussir son année universitaire, puisque cette mesure « permet aux étudiantes qui souffrent de règles douloureuses d’être absentes en cours en Travaux Dirigés, et ce, sans fournir de justificatif, de certificat médical parfois difficile à obtenir », selon un article de France Bleu Occitanie.

« Les règles ne doivent plus être un motif de non-réussite »

Un processus simple : un mail envoyé à l’administration de l’université maximum deux jours après l’absence de l’étudiante concernée en expliquant le motif permet de justifier autant de jours que nécessaires. Comme l’explique Léa Djerboua, secrétaire générale de l’Unef à Toulouse : « Les règles ne doivent plus être un motif de non-réussite à l’université et d’absentéisme ». C’est pourquoi les menstruations des étudiantes ne comptent plus parmi le quota des absences injustifiées que mettent en place les universités.

Ce sujet ne concerne pas que les étudiantes toulousaines, mais aussi celles de la France entière. C’est pourquoi, ce dispositif a déjà été mis en place à Créteil, Clermont-Ferrand, Angers, Bordeaux et Rouen… Bientôt à Rodez ?

Enora Croguennoc et Joseph Busuttil