La fin du lycée pour les jeunes sonne aussi le début de l’indépendance. Leurs propres appartements qui entraîne les premières responsabilités. Certains d’entre eux choisissent alors d’avoir leur propre animal de compagnie, pour palier au fait de vivre seul.
Entre les cours qui demandent beaucoup d’investissement, les tâches domestiques, les soirées étudiantes et les aller-retour entre la maison familiale et le logement étudiant, un animal a-t-il réellement sa place dans ce rythme de vie ?
Pour Julie Laurent, l’adoption d’un chaton a été un choix très réfléchi. Des recherches pour se renseigner sur le sujet étaient indispensables, pour s’occuper au mieux de son animal. Savoir quel est le budget à consacrer, les soins à effectuer, le temps qu’un chat peut rester seul, etc.
Le choix d’un chaton n’a pas été un hasard non plus, puisque c’est un animal plus indépendant qu’un chien par exemple. Mais ce n’est pas pour autant qu’il n’a pas besoin d’attention. Julie se lève 15 minutes plus tôt chaque matin pour passer un moment avec lui.
Financièrement, les croquettes ne sont pas ce qui coutent le plus cher. Ce sont les soins qui demandent un vrai investissement (vaccin, puce, tatouage, castration/stérilisation, …). Mais pour les étudiants il existe des alternatives comme les dispensaires de la SPA, et qui permet de réduire les coûts.
Il n’est pas toujours évident de trouver du temps pour son animal. Le rythme de vie est parfois instable lorsqu’on est étudiant. Julie, de son côté, parvient à être souvent disponible et partage la garde avec son petit ami qui vit avec elle. Etant donné que leurs horaires sont différents, la chatte n’est pas seule trop longtemps. De plus Julie bénéficie de l’avantage d’habiter relativement près de son école.
Avoir un animal et peut être a fortiori un chat, est parfois synonyme d’inconvénients, certes, mais aussi de beaucoup de bénéfices. C’est une grande source d’affection pour les plus sensibles à la solitude, ce sera une présence réconfortante qui apaisera l’esprit. Au début de la “relation”, c’est un changement qui bouleverse de manière plutôt positive le quotidien. Elle casse la routine.
Julie ne s’ennuie pas avec son chat et souhaite la même chose pour son félin. Elle a acheté des accessoires, des jeux, des coussins ou encore des arbres à chat. De cette manière, la chatte peut se dépenser, bien qu’elle soit “confinée” dans un appartement. Elle semble s’adapter à son environnement et dispose d’un espace approprié pour évoluer. Elle se dépense bien et dort beaucoup.
Cependant, Julie pense pouvoir améliorer la vie de son animal car lorsqu’elle sera pucée et tatouée, la chatte pourra découvrir le monde extérieur.
Alix Veron & Marie Pallonniere
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