Amandine et Henri Schiltz étaient architectes de formation avant de vouloir changer de vie pour créer des hébergements insolites en Aveyron. Lancé en 2018, à Najac, Somnen’Bulle est un projet écotouristique qui propose des bulles transparentes, avec le confort des chambres de luxes et le contact avec la nature.

Amandine n’est pas débutante dans le milieu de l’hôtellerie. Elle a grandi dans des maisons d’hôtes toute sa jeunesse et a tenu un hôtel en Thaïlande durant 3 ans. Après avoir découvert ce concept lors d’une nuit en bulle, elle et son mari ont décidé d’exporter ce projet en Aveyron. Devenir entrepreneur est toujours difficile. Pour eux, les deux premières années ont été les plus compliquées : ils ont dû chercher dans 32 communes avant de trouver un terrain qui réponde à leurs attentes. Aujourd’hui, ils sont fiers d’avoir réussi à attirer des clients dans cette région de l’Aveyron. Leur persévérance leur permet aujourd’hui d’avoir le projet d’acheter un nouveau terrain, pour développer un autre type d’hébergement : des cabanes en bois insolites conçues grâce à leurs compétences en urbanisme.
Sur place, ils possèdent quatre bulles avec des thématiques de couleurs différentes. Le concept de cette nuit insolite est d’être enveloppé dans une bulle transparente et étanche qui offre une vue imprenable sur la nature najacoise. Étant équipées d’électricité, d’un radiateur, d’un réfrigérateur, d’une cafetière, le client est confortablement installé au sein de ces bulles. C’est un projet responsable qui n’impacte en rien l’environnement sur lequel elles se posent grâce à la possibilité de les démonter. Par ailleurs, ils mettent à disposition des produits de soins issus de la filière biologique, des toilettes sèches et n’hésitent pas à sensibiliser à l’utilisation responsable de l’eau dans les douches. Enfin ils veillent à favoriser au maximum les matériaux biodégradables ou recyclables permettant ainsi de limiter fortement leurs déchets. De plus, chaque bulle possède son chemin d’accès et son espace privatif. L’intimité de chacun est donc préservée.
Pendant la période de confinement, ils n’ont pas eu de consignes de fermeture mais comme les potentiels clients devaient rester chez eux, ils ont décidé de fermer l’établissement. Malgré les nombreuses annulations, il y a eu une montée positive du tourisme local qui les a rendu complets jusqu’au début de la Toussaint. Mais au nettoyage habituel s’ajoute la désinfection méticuleuse des chambres, ce qui augmente leur charge de travail de 30 minutes pour chaque bulle. Une procédure sanitaire qui les épuise énormément.
Sarah LAGORCE
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