La création de Business Ladies 12 est partie du constat d’un manque d’accompagnement pour les entrepreneuses au sein du département de l’Aveyron. Créée en 2013, l’association a avant tout pour objectif, le partage d’expériences entre les membres, et un accompagnement au cours des ateliers. C’est grâce à la cohésion au sein de l’entreprenariat féminin, que cette association veut soutenir des femmes désireuses de se lancer dans la création de leur activité.

Composé de cinq membres, le bureau est élu pour deux ans. On retrouve à la présidence Marion Casadei, Emilie Perrain et Myriam Albouy aux postes respectifs de trésorière et trésorière adjointe, ainsi que Marjorie Fabre et Mathilde Laval, en tant que secrétaire et secrétaire adjointe. En plus de leurs responsabilités dans l’association elles sont, elles aussi, entrepreneuses.

L’association compte à ce jour trente membres avec des projets très variés. C’est à travers des Bul cocktails, qui permettent aux membres de se retrouver pour un moment de détente autour d’un verre, que des liens se créent. Cela permet de partager sur leurs expériences professionnelles, comme sur leur vie personnelle. Poursuivant les valeurs de l’entraide et de la convivialité, le bureau met en place des activités pour amener les membres de l’association à voler de leurs propres ailes.

Les adhérentes enrichissent également leurs compétences dans des ateliers les formant à la création d’entreprise. Cela passe aussi par un accompagnement plus personnalisé à travers un système de marrainage. 

Contrairement à une idée reçue, l’association ne se veut pas fermée aux hommes, qui peuvent notamment venir à certains évènements comme les Bul. Néanmoins l’adhésion est quant à elle dédiée aux entrepreneuses résidant en Aveyron, car là est la vocation première de Business Ladies.

Evidemment BusinessLadies a des projets d’avenir. Mathilde Laval a fait part de la volonté de recréer une cohésion entre les entrepreneuses, de mettre en place davantage d’ateliers, et d’amplifier le marrainage.

Cette initiative séduit, à tel point que des demandes de l’extension de l’association sont faites, notamment au niveau d’Albi par exemple, mais cela implique de nombreux déplacements pour les membres lors de réunions ou même pour la gestion. Pour que cela soit possible, il faudrait créer d’autres associations, ce qui n’est pas prévu pour le moment.

Mathilde LETOURNEUR