La Baleine, salle municipale de spectacle vivant, a ouvert ses portes en septembre 2012 à Onet-le-château. Alors que débute la huitième saison culturelle de la structure, Julie Delon, la chargée de communication, explique sa difficulté à attirer des jeunes au théâtre.

Née de la volonté de l’ancienne municipalité d’avoir un lieu de diffusion artistique et culturelle sur le territoire, La Baleine a perduré avec la municipalité actuelle. Étant pluridisciplinaire, cette salle de spectacle vivant accueille des formes artistiques diverses telles que du théâtre, de la danse, de la musique classique, des concerts de variétés et du cirque, discipline qui fonctionne énormément auprès du public. Elle favorise également l’émergence de nouveaux talents et présente des artistes confirmés. Sa capacité d’accueil (493 places), la qualité de sa programmation et la performance de ses équipements, en font un lieu d’exception et  ainsi un atout majeur pour le territoire et pour son attractivité.

Gérée et animée par les services de la municipalité d’Onet-le-château, La Baleine dispose également d’une vocation annexe consistant à accueillir des artistes en résidence et à mettre ses locaux et ses techniciens à disposition de structures souhaitant organiser des évènements.

Son hall, nommé le Krill (nourriture de la Baleine) est, lui, géré par une délégation de service public, et propose une programmation différente et indépendante de celle de La Baleine. 

Sa configuration en amphithéâtre et sa qualité acoustique, permettent à chaque spectateur d’entendre le son de la meilleure des manières, peu importe où ceux-ci se trouvent dans la salle. Sa hauteur sous plafond importante aussi permet à la salle d’accueillir des formes artistiques diverses et peu commune au sein d’un théâtre.

L’année 2019-2020 est la huitième saison culturelle et deux gros festivals ont lieu chaque année. “Rire au nez”, festival d’humour sous toutes ses formes proposé en septembre, et le festival de théâtre amateur en mai.

La Baleine touche un public large, en essayant d’avoir une programmation la plus éclectique possible. Bien que celle-ci sait pertinemment que les salles de spectacles sont plutôt fréquentées par des moyennes d’âges allant de 40 à 60 ans, malgré un rajeunissement en fonction des types de spectacles proposés. Il est difficile pour La Baleine de cibler les jeunes. Celle-ci essaye néanmoins de les attirer, à travers des tarifs étudiants sur certains spectacles, du cirque par exemple ou en accueillant sur scène des artistes plus ou moins connu de la nouvelle génération. Julie Delon reconnaît que le théâtre n’est pas un lieu habituellement fréquenté par les étudiants et qu’ils n’ont pas forcément le temps ou l’argent, ou tout simplement l’habitude de fréquenter les théâtres. Celle-ci confie: “Ce n’est pas évident de toucher les jeunes, par le fait que dans leurs pratiques culturelles et niveau financier aussi, ce n’est peut-être pas dans leurs préoccupations premières en tant qu’étudiants. Moi je me souviens que, à l’époque, je n’avais pas encore trop pour habitude de fréquenter les théâtres. Donc, on ne jette pas du tout la pierre auxles jeunes, mais au contraire on essaye de les attirer.”

Ambre Maillavain et Anaïs Bianco