Taxi, jeune groupe de rock à succès explique comment leur passion pour la musique les a portés et les a fait grandir depuis leurs débuts.
Tout part d’une guitare, celle du chanteur phare de Téléphone, Jean-Louis Aubert. Une guitare qui donne les premières notes d’une passion commune pour la musique. Pour Mathis Platon et Victor Lacombe du groupe Taxi, c’est une évidence : même guitare, même passion qu’ils partagent encore aujourd’hui. Ils ont su créer leur propre univers dans lequel Sarah et sa basse les ont rejoint. Et parce qu’un groupe de musique n’en est pas un sans batterie, Valentin s’est lui aussi lancé dans l’aventure en 2016. Taxi est né.
“Le taxi, avant, c’était les parents”, avoue Victor Lacombe, chanteur et guitariste du groupe. Indispensables pour les séances de répétitions et les performances dans les villages aux alentours de Rodez, ils ont donné au groupe les moyens de se lancer sur la route du succès. Sans leur impulsion, Taxi ne bénéficierait pas aujourd’hui du statut d’association. Chauffeurs, régisseurs son et lumière, président, trésorier, comptables, secrétaires, chargés de communication, photographes, vidéastes, les parents sont sur tous les fronts. Il sont également les plus grands admirateurs du jeune groupe.
Jeunes, ils le sont. Ils ont pourtant déjà mis leurs sens de la scène à l’épreuve. Au début, la pression de la scène les enfermait dans une bulle où aucune interaction avec le public n’était possible. Vue de la scène, la foule était étourdissante. Tous ces regards, tous ces visages qui les observaient, les déstabilisaient. Leurs boucliers, un micro, un instrument, seules barrières matérielles qui les ancraient à la scène et leur donnaient la force de s’abandonner au public.
Les représentations les ont aidé à mûrir. Un jour, c’est le déclic. Les jeunes musiciens se révèlent de grands orateurs. Ils apostrophent le public. Les barrières cèdent. Les lumières dansent, reprises de refrain et flashmobs s’harmonisent pour créer un spectacle interactif sensationnel.
Leur réseau progresse, les conseils des artistes qu’ils rencontrent les poussent à donner le meilleur d’eux-même. Et parce que la chance est aussi un talent, ils réussissent à récupérer le matériel d’un groupe de musique qui s’est dissous. Façade, enceinte et éclairage deviennent leur atout technique indispensable pour performer en toute indépendance en dehors des festivals. Une opportunité qui leur a ouvert les portes de nombreux concerts.
Tout devient plus vivant, plus facile. Ils s’affirment en tant qu’artistes. La notoriété est acquise.
Ils ont grandi, et s’ils ont appris une chose, c’est qu’on ne grandit pas seul.
Mélanie Chambas et Clarisse Forestier
23 septembre 2022 at 10 h 23 min
très intéressant
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