Grâce aux efforts de ses bénévoles, le festival Pause Guitare d’Albi permet à tous de se créer des souvenirs inoubliables. Un engagement dans lequel Louis Fernandes a décidé de se lancer.
Créé en 1996, le festival Pause Guitare d’Albi est organisé par une association de passionnés, désireuse de faire connaître la culture et la musique, Arpèges & Trémolos.
Sans ses bénévoles, le festival Pause Guitare d’Albi ne serait que l’ombre de lui-même. Avec ses 50 000 visiteurs en 2019, le festival devient la grande fierté d’un d’entre eux, Louis Fernandes, qui prend chaque année une semaine de vacances pour l’événement. Comme il le dit, il aime “vouer son temps” à l’association. Le partage et l’action collective le motivent. Soutenir cela est pour lui important, car le travail derrière un événement est souvent mis de côté. Mais ce n’est pas pour autant qu’il cherche les remerciements “je ne cherche pas de reconnaissance, j’aime être dans l’ombre du festival”.
Chacun entre dans l’association pour des raisons différentes. “Au début, je voulais rejoindre les copains mais on y prend vite goût”, avoue Louis. Même si certains sont attirés par les retrouvailles amicales et d’autres par un réel engagement associatif, tous se retrouvent autour d’un même objectif: la réussite de l’événement. C’est de cette manière que tout le monde trouve sa place au sein de l’association.
Tous les citoyens ne s’engagent pas, le bénévolat est minoritaire. Les bénévoles ont un rôle fondamental souvent “oublié par les consommateurs”. Il faut généralement jongler entre travail et engagement. Même s’ils ne parlent pas de travail, et trouvent satisfaction dans l’action bénévole, il ne faut pas oublier que ce n’est pas leur activité principale.
Les organisateurs ont toujours voulu que le festival rapproche les artistes, fasse venir les plus grands noms de la musique pour partager des moments uniques avec les spectateurs. Une volonté qui requiert beaucoup d’organisation, d’efficacité qui n’existerait pas sans une action collective.
Riche de 34 ans d’existence, le festival œuvre dans un but non lucratif mais culturel et humain. Il fonctionne grâce à 1300 bénévoles et une petite équipe de salariés qui le conçoit et l’organise. Un travail considérable réalisé avec des moyens limités.
Chacun a des responsabilités, construit librement le système de règles permettant d’agir collectivement. C’est « comme une seconde famille », regroupée autour d’un même objectif : réunir leur énergie pour marquer les esprits.
Charlotte GOBBO
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