L’entrée dans la vie étudiante est une étape de grands changements pour chaque étudiant. Des changements fortement ressentis par Camille, une jeune ruthénoise de 19 ans, qui a choisi un domaine de formation plutôt atypique : celui de la danse.
Camille Revel a commencé la danse toute petite. Une activité devenue une passion, puis, au lycée un projet professionnel : « La danse, c’est un vrai moyen d’expression, je ne sais pas comment l’expliquer mais j’ai vraiment besoin de ça » confie Camille. « Je m’en suis vraiment rendu compte au lycée quand la danse passait avant les cours ». Après avoir obtenu son baccalauréat économique et social, elle se dirige vers la formation Adage à Bordeaux. Cette filière délivre en deux ans un diplôme de danseur-interprète. Elle articule cours techniques ainsi que des travaux de création et des rencontres avec des chorégraphes.
En plus de ses cours, Camille se rend à de nombreux spectacles et participe à des cours amateurs pour s’ouvrir à d’autres disciplines et élargir un peu plus sa culture de la danse. C’est un réel engagement personnel, qu’elle considère comme obligatoire car il lui permet d’acquérir une plus grande ouverture d’esprit et nourrit sa curiosité.
Cette filière demande aussi une attention toute particulière à l’hygiène de vie. « Ton corps c’est ton outil de travail, alors mieux vaut en prendre soin ! » Elle fait attention à son alimentation même si la formation n’impose aucune contrainte de poids. C’est un choix personnel. Pour éviter les blessures, ou les amoindrir, elle doit se rendre chez un kinésithérapeute deux fois par semaine. C’est pourquoi Camille ne peut pas se permettre de sortir autant qu’un étudiant réalisant un parcours plus « classique », la fatigue aggravant les risques de blessures.
Enfin, les vacances. L’an dernier Camille n’a pas eu beaucoup de périodes de repos. Les seules semaines de vacances se transformant souvent en séances de répétitions pour des spectacles, ne laissant à l’étudiante que quelques jours de libres pour profiter de sa famille et de ses ami(e)s.
Pour Camille, c’est un rêve qui se réalise, sa passion devient peu à peu sa vie professionnelle. Même si le rythme de vie est difficile (apprendre à vivre sans voir sa famille et ses ami(e)s pendant un long moment, modifier ses habitudes de vie, etc.), Camille est très satisfaite de ses choix et ne regrette rien.
Chloé Mirabel, Florian Lacaze
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