Gagner sa vie par passion, c’est le rêve de tout étudiant aujourd’hui. Auto-entrepreneur dès l’âge de 18 ans, Léo Pons s’est imposé dans l’audio-visuel au sein de sa région,  grâce à son style cinématographique innovateur. Production de film, reportage, pub pour des entreprises ou collectivités et mairies, il a déjà tout fait.

Dès l’âge de 17 ans, Léo s’est concentré autour de l’audiovisuel. Il s’amusait à réaliser quelques affiches, logos et sites web avec ses amis. Une fois le bac STMG et le BTS Com d’Aurillac en poche, il franchi le cap en investissant dans du matériel. Puis, vint la création de sa société de communication audio-visuelle : Léomédias en 2014. Elle propose la production de films publicitaires, la réalisation de vidéos institutionnelles et de reportages événementiels, la captation de spectacles et la création de clips et films de mariage.

Travailler pour des candidats locaux aux élections en créant leur site est une mission de plus accomplie par Léo. Ce travail lui a donné l’envie de poursuivre ses études en communication politique afin de devenir assistant parlementaire. « J’aime accompagner le candidat, le conseiller sur sa posture, ses faits et gestes. Aujourd’hui, les personnalités connues du grand écran sont constamment scrutées et observées. Aucune faiblesse ne doit transparaître. La politique, c’est du théâtre. C’est pourquoi je souhaite être son scénariste par le biais de la communication » expliquait-il.

Attaché à ses racines cantaliennes, il travaille maintenant depuis deux ans pour le Conseil Départemental du Cantal afin de mettre en valeur le département. Ainsi, plusieurs films ou courts-métrage ont déjà été réalisés dont la célèbre parodie « Hobbit du Cantal » qui eu un succès fulgurant auprès de la presse et aussi du grand public. « C’est mon plus gros projet : 350 000 vues, un an de tournage plus un an de montage pour proposer 1h15 de film » se confiait-il.

Cependant, lier ses cours de Licence Professionnelle Chargé de Communication et de Relation Client et maintenir au mieux sa société peut s’avérer compliqué pour un jeune étudiant entrepreneur. « J’ai quelques difficultés à lier les deux et j’ai tendance à privilégier l’entreprise à mes cours ce qui me porte préjudice pour mes évaluations ». Il doit ainsi s’organiser et revoir ses priorités.

En ce moment, Léo travaille sur le scénario et la réalisation d’un court-métrage portant sur les violences conjugales. « Je ne me ferme pas à d’autres opportunités », confiait-il. Amoureux de la communication et de la politique, nous n’avons pas fini d’entendre parler de lui, c’est certain. Affaire à suivre !

MM