Tout le monde connait le bar le plus tendance de Rodez, Le Bruit Qui Court. Cependant, peu de personnes connaissent l’origine de ce bar festif, si apprécié des étudiants ruthénois.

Elian, l’un des gérants de ce bar explique avec fierté l’aventure dans laquelle il s’est lancé, avec son frère David et leur meilleur ami, Christophe, il y a maintenant 11 ans. Au départ, David et Christophe sont issus du métier de la restauration et Elian de la plomberie. Après des années de réflexion, ces 3 hommes décident de se lancer dans cette folle aventure. Ils achètent le bâtiment, 2 années de travaux étaient prévues afin de le rénover pour en faire un lieu unique mais, ayant mal évalué les travaux de ce site grand et insalubre, les rénovations prennent de l’ampleur et des années. Le bar finit par ouvrir en mai 2008.

Concernant le nom du bar, Bruit Qui Court, l’histoire est simple il s’agit seulement d’une soirée bien arrosée avec de nombreuses propositions et ce nom-là fut choisis à l’unanimité.

Elian parle de son métier avec passion, lui est en charge de toute la partie concernant le bar et les soirées. Ses associés s’occupent essentiellement de la partie restauration. En effet, le Bruit Qui Court n’est pas qu’un bar festif ; il a une partie brasserie permettant de se restaurer tous les midis du lundi au vendredi.

Selon lui le monde de la nuit est réellement un métier à part entière, huit personnes sont en CDI au sein de l’équipe, les barmans sont exclusivement des extras qu’il choisit avec précision afin de refléter une bonne image de convivialité et d’écoute aux clients. Il faut savoir s’adresser de manière personnalisée à chaque cible de clientèle.

L’audace et la détermination sont pour lui les clés de la réussite de ce projet. La phrase qu’il se répétait sans cesse pendant les années de galères du début était « le travail paye ». Elian a appris avec l’expérience acquise tout au long de ces années de gérance qu’il faut maintenir un équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée, afin de ne pas perdre les pédales. De plus, depuis quelques années, son rôle à évolué, il doit maintenant manager son personnel et lui transmettre un esprit d’équipe et le former sur les attitudes à adopter concernant les relations commerciales et humaines.

Gérer un bar festif n’est pas chose facile ; surtout quand on ne vient pas de ce métier. En effet, au fil des années la sécurité est devenue primordial, des vigiles sont donc là pour maintenir l’équilibre durant les soirées et éviter les débordements. Elian insiste auprès de son personnel sur le fait qu’il faut savoir se faire respecter et entendre, toujours garder un lien professionnel. Comme le dit sa devise « Tout les billets ne sont pas bons à prendre », son objectif est de faire passer une bonne soirée à tous ses clients mais aussi à les gérer en cas de problème.

Aujourd’hui, Elian est fier de ce qu’il a construit avec son frère et son ami d’enfance et espère que sa brasserie et son bar festif perdureront dans le temps.

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Emma BEAUDEAN et Carine GRES