Yves Verdié souhaitait découvrir le monde. Le tourisme, à l’origine, n’était pas son rêve de carrière mais il a continué dans cette voie et, aujourd’hui, il raconte son histoire. De ses débuts jusqu’à maintenant, il explique son parcours et comment il en est venu à devenir aussi bien placé parmi les agences de voyages de France. Yves Verdié a validé un Diplôme Universitaire Technologie de Gestion des Entreprises et des Administrations à Rodez avant d’aller suivre le service militaire encore imposé à l’époque. Lors de celui-ci, il a validé tous ses permis. Son père possédait une petite entreprise de transport dans laquelle il a travaillé dès son retour. Son rêve était de découvrir le monde, de voyager, et c’est ce qu’il a fait. Au volant des bus de son aîné, il a parcouru l’Europe pour différents tour opérateur comme Cosmos par exemple. C’est à ce moment-là que lui est venue l’envie d’organiser lui-même des voyages.
Pour exercer le métier d’agent de voyage, il fallait d’abord qu’il possède une société autonome. Grâce aux enseignements qu’il avait reçu lors de son DUT, il lui a semblé plus simple de créer sa société. Mais une fois créée, il lui a fallu un local physique d’une certaine superficie et qui respectait un grand nombre de contraintes. Il a ensuite obtenu la licence d’Agent de voyage qui lui a permis de commencer à exercer ce métier. A 24 ans, Yves Verdié avait créé sa toute première agence Verdié Voyages à Rodez. A partir de là, tout s’est enclenché. Son souhait de “voler de ses propres ailes” s’est exaucé et il a découvert la réalité du travail. Comme il le raconte par une anecdote, les débuts ont été difficiles à cause d’un simple oubli. “Dès le début, j’avais fait imprimer un petit catalogue regroupant des voyages de rêves. Seulement le résultat s’est soldé par un seul client.” En effet, il avait oublié de communiquer sur son activité professionnelle. Donc personne n’avait été touché par son guide. Mais il s’est vite relevé de cette erreur. Il a compris qu’il devait communiquer, et ce d’une meilleure façon. Il a alors commencé à distribuer sa publicité dans les boulangeries et les commerces de proximité. De fil en aiguille, il en est venu à reprendre une entreprise du secteur du tourisme puis il a pris la décision d’ouvrir de nouvelles agences présentes dans toute la France. De Bayonne à Avignon et de Perpignan à Bordeaux, Yves Verdié a ouvert des agences.
Aujourd’hui, il possède trois agences rien qu’à Paris et son siège demeure à Rodez, lieu où tout a commencé. Son objectif c’est de faire des produits qui correspondent aux marchés. Ainsi ce sont les clients qui viennent le voir et ce n’est pas lui qui doit vendre ses produits. Comme il l’explique avec raison, cela n’aurait aucun intérêt d’être sollicité seulement pour les prix qu’il vante, il faut que les voyages que son agence propose répondent à un besoin. Ils doivent avoir une valeur ajoutée. Ayant appris la leçon lors de ses débuts, il a investi dans la communication de ses produits. Il accorde un budget assez important à la publicité même si cela reste proportionnel à son chiffre d’affaires. Il se considère comme assez audacieux en terme de publicité à l’heure actuelle. Parmi ses principaux supports de communication, il y a la presse, les magazines papiers mais aussi ceux qui passent à la TV. Il place beaucoup d’espoir dans la publicité.
Pour arriver là où il en est aujourd’hui, il a pu compter sur l’effet boule de neige qui l’a fait gagner en notoriété avec le temps. Autant en France au niveau des clients que dans les pays étrangers pour les prestataires, il a su se faire une place de choix parmi les agences de voyages connues. La concurrence est rude mais “stimulante”. “Il faut savoir tirer son épingle du jeu”, explique Yves Verdié. C’est une chose qu’il a su faire avec adresse. Aujourd’hui Verdié Voyages est présent sur 40 sites physiques et permet à des centaines de personnes de partir réaliser le voyage de leurs rêves. Yves Verdié est un homme de prestance qui a suivi ses rêves avant de prendre la décision de faire partager les différentes cultures et langues qui ponctuent notre monde.
Marie Fages
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