L’Antenne Solidarité Lévézou Ségala est une association humanitaire d’entraide sociale de production et vente de légumes aux particuliers. 

Cette Association répond complètement à l’exigence du moment de produire sain et bio en circuit court. 

Cette Association participe à bien adapter notre comportement vis-à-vis de la Planète.

Au cœur de la campagne Aveyronnaise, tout proche de l’aérodrome de Cassagnes Bégonhès se trouve l’Antenne Solidarité Lévézou Ségala. Cette association fait partie du réseau de Cocagne, qui est un réseau de maraîchage à vocation d’insertion professionnelle. 

L’Antenne Solidarité Lévézou Ségala créée en 1995 possède son propre maraîchage et participe à l’entretien des espaces verts. Ses créateurs ont choisi d’implanter leur projet dans ce petit village car cela permettait de faire vivre le territoire rural qui est souvent mis de côté dans notre société actuelle. Les collectivités locales font souvent appel à eux pour s’occuper des terrains communaux. 

Le jardin biologique, inauguré en 2006, produit des légumes de saison. Ce projet est né suite à la demande des habitants souhaitant favoriser le circuit court. Tout est basé sur le fait main.

Ici, les jardiniers cultivent le Bio dans toutes leurs activités dans l’objectif de collaborer à protéger la planète, à préserver la santé et promouvoir le manger sain et équilibré. Leurs produits vendus sous forme de paniers à des adhérents prouvent que l’on peut s’alimenter de légumes bio et frais pour un coût faible. Ils participent à la promotion du circuit court et vendent en moyenne 40 paniers par mois. Les adhérents sont invités à aller chercher leurs produits en milieu de semaine. 

Leur initiative va beaucoup plus loin car, l’Association aide les personnes en reconversion professionnelle. Chaque année, l’association accueille environ 20 “employés polyvalents” durant un temps limité dans le but que ceux-ci trouvent un travail après cette expérience. Ils offrent ces postes afin que les personnes retrouvent un rythme de travail après une longue pause ou aident ceux qui ont un frein à l’emploi. Ils sont appuyés par de nombreuses aides comme un maraîcher pour le jardin, un encadrant qui va sur les chantiers pour les espaces verts ou encore une conseillère en insertion professionnelle qui travaille sur le projet des employés. 

Dans cette éthique environnementale, ils essaient de pousser les élus à créer des jardins partagés. Les feux en Amazonie sont pour eux un moyen de se questionner sur le fonctionnement de l’agriculture qui doit se relocaliser. Ils poussent à faire réfléchir sur ce que l’on veut pour la planète. 

Alexandra Poivet