À seulement 23 ans, ce jeune Aveyronnais vit de sa passion depuis 1 an et demi. Fils d’un comédien amateur de théâtre, qui lui a transmis son goût pour l’art, Andreas Touzé raconte son “rêve d’enfance”. Connu sous le nom de Lombre, il se confie sur ses débuts.
C’est à l’âge de 11 ans, que cet artiste contemporain, aujourd’hui en pleine ascension, a commencé à écrire. Son style musical, mélange de rap et de slam est très influencé par le collectif d’artistes “Fauve”. Son inspiration, il la puise dans la variété des musiques qu’il écoute, mais ce qui le caractérise vraiment, c’est la puissance qu’il met derrière ses mots. Chacun d’eux est personnel et fait écho à son histoire. La musique est son exutoire et c’est à travers un style bien à lui qu’il nous la partage.
Il en a fallu, des scènes et des tremplins, depuis le Krill de ses débuts. Cela fait tout juste un an et demi, qu’il commence à se faire une place dans ce métier. C’est en faisant certaines scènes ouvertes et en remportant le prix d’écriture Claude Nougaro, qu’il se révèle en 2016. À partir de là, il commence à faire la rencontre de personnes qui vont l’aider à prendre son envol. « Il faut avoir du nez pour ça. Savoir pourquoi il est mieux d’être ici plutôt qu’ailleurs ». Ce n’est pas facile d’acquérir de la notoriété dans ce milieu. Peu à peu, il se fait connaître et assure des premières parties de concert, comme celle de Bigflo et Oli ou encore de Grand corps malade.
Passionné, il décide de se lancer dans la création de son EP (Extended play, entre le single et l’album) et lance « Eau trouble” en 2017, alors âgé de 19 ans. Peu satisfait du premier, et ne se reconnaissant plus vraiment dans celui-ci. Il décide après avoir passé plusieurs années à travailler sur de nouveaux titres, de diffuser en 2019 son nouvel EP. Le fruit d’une collaboration avec le Label la maison Ulysse.
Sa grande persévérance et sa ténacité, lui ont permis de s’affirmer un peu plus au sein de cette discipline artistique.
C’est tout un art de gérer une carrière, il y a aussi une part de hasard, mais il faut “être là au bon endroit au bon moment” avoue Lombre.
Dans l’avenir, il envisage une tournée nationale pour échanger et être au plus près de ceux qui partagent son univers. Revenir aux sources, à Rodez, après deux ans, « pour leur mettre une grande claque » et surprendre de par ses progrès son entourage qui l’a toujours soutenu.
Charlotte GOBBO et Lucie MENRAS
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